Le réalisateur français Nicolas Pariser ne se prend pas pour un pied de céleri. Lui, il connait ça, la politique, les relations amoureuses, les Hommes, les Femmes, les mots, l’électricité… Pourtant, j’aurais voulu aimer Alice et la maire. En fait, non. Je l’ai regardé à cause de Fabrice Luchini. C’est un des acteurs français que j’aime voir évoluer et qui sait rehausser une production d’un cran. Mouais, ben, pas « icitte » !!!! Le pauvre homme n’a d’autre à offrir que sa présence. Il n’y a même pas de chimie avec sa collègue Anaïs Demoustier. La majorité des situations sonnent fausses, prétexte à Pariser d’étaler ses connaissances en tout. D’ailleurs, je ne sais pas si le cinéaste voulait faire une « bouetteuse » métaphore, mais le prénom d’Alice semble nous indiquer qu’elle n’est pas au pays des merveilles, mais dans la maison des fous (tsé veut dire ?!?!!) J’ai même eu la curieuse impression que son personnage s’apparentait à une Amélie Poulain de seconde zone, déambulant, sourire aux lèvres, à travers les méandres de la politique municipale, tentant de ramener ces zombies dans le droit chemin, mais avec un jugement réactif plutôt qu’avec une entraide humaine. La plupart des critiques françaises ont encensé Alice et le maire ?!?? Ben faut croire que je ne regarde pas assez de leurs productions, ya quelque chose qui a dû m’échapper ???????????? Sûrement le plaisir de voir une bonne petite comédie sans prétention ? En ces temps d’incertitude, visionner donc l’Hermine, Alceste à bicyclette ou Ma loute (https://deltarmedia.wixsite.com/cinemascope/post/ma-loute) à la place!!! 2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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