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Cinémascope

AD ASTRA/VERS LES ÉTOILES


Contemplatif, honorifique et superficiel. Je sais que j’y vais fort, mais la production de James Gray (Yards ; We own the night ; Little Odessa) m’a semblé un peu précipité, malgré la multitude d’embuches que le héros astronaute (Brad Pitt) a traversé pour retrouver son père renégat (le « prête-nom » Tommy Lee Jones. Sa présence n’est que le but de la mission et n’amène rien à l’ensemble. D’ailleurs, je l’ai trouvé un peu distant. Était-ce volontaire au rôle ??!! Si c’est le cas, la faute à Gray… !!!) En tout cas, visuellement, Ad Astra est superbe et les artisans connaissent leurs classiques (dont le plus facilement nommable et inaccessible 2001… Un bijou hors compétition !!!) Malheureusement pour eux, l’histoire de Gray et Ethan Gross s’embourbe dans des apartés pour créer un certain Momentum et pedigree au personnage principal, mais ainsi alourdir un schéma narratif au contenu psychologique plutôt intéressant, quoique prévisible. J’ai tenté par moments de chercher l’esprit métaphysique et philosophique de l’entreprise, mais Gray a plié l’échine pour rejoindre une plus grande clientèle. Je n’ai pas senti que c’était son film, mais plutôt une ode à ses maitres cinéastes l’ayant bercé jeune. C’est une belle production, mais elle semble gênée d’être autre chose que ses prédécesseures. Bah… Au moins, Gray aura essayé dans un registre autre. 3/5 max. par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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