3.5/5. Troisième incursion dans l’univers du célèbre détective de l’auteure Agatha Christie, cette fois, l’acteur-réalisateur-producteur Kenneth Branagh (aidé du fidèle scénariste Michael Green) s’épivarde dans le surnaturel, un monde peu familier au personnage et c’est ce qui fait le charme de Haunting in Venise. La logique implacable d’Hercule Poirot est mise à rude épreuve après une séance de spiritisme qui tourne mal. L’aventure permet à Branagh de s’amuser avec les clichés du genre, tout en imprégnant l’ensemble d’une atmosphère lugubre et mystérieuse (la cinématographie de Haris Zambarloukos est lumineuse, mettons, hihi !!) Cela m’a rappelé une des premières productions de l’acteur pour le cinéma, l’étonnant et méconnu Dead again (1991) et, sans vouloir divulguer trop d’informations, mettait en scène un détective, une patiente amnésique et un hypnotiseur (C’était avec sa femme de l’époque, l’excellente actrice Dame Emma Thompson). Donc, a Haunting in Venise suit la recette des deux précédentes enquêtes, soit une distribution cinq étoiles (Michelle Yeoh, Kelly Reilly, Tina Fey, Riccardo Scamarcio, Jamie Dornan, Camille Cottin), une enquête alambiquée, de somptueux décors et costumes. C’est un film d’un autre temps, qui prend son temps et c’est plaisant de temps en temps. Tant mieux…. Hihihi !!! Si vous avez aimé Murder on the Orient express et Death on the Nile, vous adorerez que Branagh vous fasse quelques sauts jusqu’à la finale pas si attendue, héhé ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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