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Cinémascope

VICE


Versa.

Eh oui ! L’autre côté de la médaille. Celui des coulisses où pureté, chasteté et justice riment avec saleté, impudicité et préjudice. Le réalisateur Adam McKay continue de marquer des points sans renier ses origines comiques. Après l’excellent the Big short, il récidive en adaptant librement, et à boulets rouges, la vie du vice-président Dick Cheney sous l’égide de l’administration Bush jr. Nous découvrons donc un jeune « redneck » sans véritable avenir pendant la période « froide » des années ’60 jusqu’à ses implications avec des magouilleux sous Obama. McKay dépeint « Dick » tel quel, soit un arriviste « bucké » voulant montrer la suprématie de l’Amérique sous le couvert d’une justice à un tranchant, le sien. Il ne fut pas prendre le film au premier degré et c’est exactement ce que McKay tente de présenter en allégeant certaines séquences d’un humour parfois obscur, mais bien présent. Vice est loin de la comédie, malgré tous les efforts du réalisateur, mais il reste que la représentation qu’il fait des événements démontre une compréhension de l’auteur du sujet qu’il traite. Mais le film ne serait pas si prenant si ce n’était de son acteur principal. Encore une fois, Christian Bale prouve qu’il est dans une classe à part (et qu’il prend carrément son corps pour un outil). Son implication, son dévouement, sa présence donne ce petit plus que la production a besoin. Son interprétation, de la jeunesse jusqu’aux « crises cardiaques » du maintenant septuagénaire retraité, est tout simplement mémorable. Regarder Vice est regarder le gagnant du meilleur acteur aux prochains Academy awards. Il est évidemment bien entouré (Amy Adams, Steve Carell, Sam Rockwell, Alison Pill, Tyler Perry, Shea Whigham, Eddie Marsan), mais il dégage cette aura d’authenticité qui permet de « voir » Dick « devil » Cheney à l’œuvre. Une coche au-dessus de la populace, comme Cheney face à l’ennemi, quel qu’il soit. Vice est une excellente production dépeignant la politique sous un jour que tous connaissent, mais que personne ne crie haut et fort. « Dans ta face, Dick ! » 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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