Dans les plus petits pots les meilleurs onguents, qu’ils disent !??! Ben, ici, ils ont raison en sacrifice !! Le réalisateur Julius Onah a trouvé le scénario parfait pour nous faire oublier sa bourde de 2018 (Cloverfield paradox) en le travail de J.C. Lee. Quand on est deux, ça va deux fois mieux, comme Passe-Partout nous l’a enseigné ! Lee touche à plusieurs cordes sensibles de notre belle et parfaite société occidentale en mettant en scène un jeune Afro-américain (Kelvin Harrison jr.), adopté par un gentil petit couple sans histoire (Naomi Watts et Tim Roth) et pris sous l’aile d’une professeure d’histoire (Octavia Spencer). Quand un texte choquant du prodige tombe sur la table de son mentor, tout part en vrille. L’intérêt principal de Luce est cette capacité qu’ont les deux scénaristes de jouer avec les deux côtés de la médaille sans jamais prendre de parti pris. La tension monte lentement, les dilemmes empoisonnent tous chacun et des choix déchirants doivent être considérer. La production Luce met carte sur table sur les enjeux encore trop présents d’une civilisation qui se dit justement civilisée. C’est intelligent, racé, posé, presque sournois. J’ai adoré !! 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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