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Cinémascope

AVA


2/5 MAX. Quelle déception! Une si « belle » distribution réduite à une parade de pose, déblatérant des inepties et se tapant dessus dans très peu de séquences mal chorégraphiées. Mais qu’est-ce que la séduisante et « normalement » excellente » actrice Jessica Chastain a bien pu penser en voyant le scénario de Matthew « nobody » Newton ? L’explication la plus envisageable est qu’elle voulait faire une Charlize Theron d’elle-même et prouver qu’elle peut valser dans plusieurs genres. Je ne remets pas en cause son talent, elle est convaincante. C’est TOUT le reste qui ne suit pas. L’histoire est bourrée de clichés sur l’espionnage (qu’on a vu maintes fois en mieux !) ; les rôles secondaires sont statiques (J’aime beaucoup John Malkovich, mais ici, il encaisse le chèque… Seule Geena Davis, dans le rôle de la mère, est surprenante. Ça faisait longtemps que je l’avais vu et ce retour est intéressant, mettons !?!) Depuis 2016, le réalisateur Tate Taylor (Girl on the train et Ma) a un faible pour les thrillers, mais semble incapable de cerner les paramètres du genre. Avec Ava, le rythme est quasi-nulle, passant du drame psychologique au film d’action, bifurquant vers le thriller. Il ne parvient pas à maitriser une séquence en entier, précipitant couramment les scènes, donnant un montage chaotique et réduisant les efforts de ses acteurs dans un vidéoclip de deuxième zone. Malheureusement pour tous les artisans, les seuls véritables points qui ressortent de cette, euh !? « chose » sont Jessica (Je te pardonne !!) et la trame sonore de Bear McCreary, qui essaie de bousculer positivement l’action. Bel effort, « nounours » ! En gros, on efface et on recommence. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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