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Cinémascope

1995


3/5. Ricardo Trogi a réussi quelque chose d’exceptionnel. A tout le moins, à petite échelle : intéresser mes jeunes au cinéma québécois. Rares sont les productions d’ici que je convaincs à mes filles, mais sa série autobiographique, elle, a su les toucher. 1995 ne fait pas exception. J’eus l’obligation de leurs parts qu’on soit tous disponibles (chums compris) pour pouvoir le voir. Une petite Grande Messe !!


Avec son « narcissique » idée, Trogi voit juste. Il dépeint la Vie, de l’enfance à l’adolescence et maintenant la maturité………. Mettons, hahahaha !!! 1995 nous amène dans l’incertitude de l’avenir de Ricardo. Sa passion (le cinéma) ne le lui rend pas bien, jusqu’à ce que l’émission « la Course destination monde » le sélectionne. Et c’est parti pour un nouveau (dé)tour ! Narration à l’appui, Trogi cuisine la recette éprouvée et c’est là que le bât blesse (un peu !) Le réalisateur/scénariste est trop confiant. Il prend le public pour acquis et ne fait que le strict nécessaire. Je comprends que c’est ce qui a fait le succès de la série, mais….. Écrivons simplement que certains passages manquaient de rythme, de concision et ces longueurs jouent sur l’humeur et l’humour. Cela n'empêche pas que j’ai aimé, tout comme mes filles et leurs « copaings », seulement, ça commençait à sentir le réchauffé. Le repas fut tout de même délicieux, mais pas rassasiant.


Disons que l’artiste n’a eu qu’un petit relâchement momentané. Mais c’est compréhensible, car il y a progression dramatique. Trogi a maintenant 25 ans. Ce n’est plus l’ère des cheveux crêpés, des polars fluos et des amourettes sans lendemain. Il cherche sa « voix » par le cinéma et sa démarche réflective pourra paraitre lourde pour certains, mais la comédie y est toujours, simplement plus songée (mettons !) Quant à la distribution, elle est encore une fois exquise. Jean-Carl Boucher fait un parfait Ricardo fictif et son entourage n’est pas en reste, autant sa famille (Claudio Colangelo, Rose Adam et l’électrique Sandrine Bisson) que les nouveaux venus (dont Guillaume Gauthier en journaliste-cinéaste-humoriste en devenir François Parenteau).


Maintenant, souhaitons que ce « bémol » le ressaisisse et qu’il continue de pondre ses « mésaventures » jusqu’à la fameuse année 2009, l’année de 1981, comprenez ?! Ce serait un méchant travail de logistique et de scénarisation, hahahaha !! Le pire est que je suis sûr qu’il y pense, héhé !! Mais commençons par 2002 et la fameuse comédie Québec-Montréal. C’est plus raisonnablement plausible….. « On va se rendre à l’Indien !!!!!!!!!! » Hahaha !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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