Ya des films comme ça qui vous prennent de court. Où vous vous dites « Bon ! J’vas l’checker vu qu’ya rien d’autres pis qu’l’auteur (c’est-à-dire Ari Aster) est une saveur du moment (à cause d’Hereditary) et quand le film se termine, 2h27m plus tard, vous vous demandez « WTF que je viens de voir là, moé chose ?!!?! » J’AI A-DO-RÉ !!! Mais (avertissement ici), ce n’est vraiment pas pour tout le monde. En fait, j’écrirai que c’est avant tout un film de répertoire, de cinéphiiiiiles et qu’Aster, suite au succès d’Hérédité, eu carte blanche et s’est gâté. Midsommar est une production extrêmement intelligente, quasi-documentaire et un hommage senti à un vieux classique britannique méconnu, the Wicker man (R. Hardy, 1973). C’est le genre de production qui reste en tête après visionnement, nous faisant réfléchir sur des questions sociétaires, politiques, humaines et culturelles. Le fait que la distribution soit inconnue permet au spectateur de s’attarder davantage sur les mœurs et coutumes d’un village de la Suède reculée. Midsommar est un film d’horreur qui s’intéresse en premier lieu à la psychologie de ses personnages et aux détails visuels les entourant. Aster a tout calculé. Il sait que nous savons la prévisibilité de son récit, mais réussit malgré tout à nous garder sur notre siège, avec une minutie de chirurgien. La perception et l’ignorance sont de bien grands maux que le jeune cinéaste américain nous peinture en pleine face. Mon premier véritable coup de cœur de l’année 2019 (et je sais pertinemment qu’il ne fera pas l’unanimité. C’est plutôt intello… !!!) 4/5 min. par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : « Pppffff !! Bande d’ignares… 😉 ! »
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