3.5/5. Dix ans séparent les deux adaptations, mais c’est comme si c’était hier tant le travail des nouveaux réalisateurs (Julien Chheng et Jean-Christophe Roger) respectent l’œuvre de l’auteure française Gabrielle Vincent. À l’époque, j’avais été enchanté, émerveillé, subjugué (mettre autres synonymes de qualité ici) par la petite production faussement simpliste des cinéastes Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier (Elle avait sans difficulté gagné le César de la meilleure production animée 2012). C’était une ode à la vie, à l’enfance et à l’imaginaire. Ces retrouvailles étaient attendues de ma part et mes enfants, devenues grandes et nous ne fûmes déçus. Même si l’effet de surprise a disparu, la magie y est toujours, du grain pastel à la musique enchanteresse (du compositeur Vincent Courtois) en passant par la distribution vocale (le retour de Lambert Wilson et Pauline Brunner est un pur délice !) et le récit d’un pays devenu totalitaire suite au départ d’Ernest (c’est amené de superbe façon pour la jeune clientèle). Ce voyage en Charabie saura vous transporter délicatement dans les confins de votre cœur d’enfant, comme le premier l’avait fait il y a une décennie. Sinon, posez-vous la question pourquoi vous êtes devenus grincheux avant votre temps, hahaha !! Un attendrissant moment magique. « C’est comme ça et pas autrement ! » Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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