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BLACK PHONE 2/TÉLÉPHONE NOIR 2

  • Cinémascope
  • il y a 4 heures
  • 3 min de lecture
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3/5 min. Cela faisait un certain temps que je n’avais eu le plaisir (et un peu de crainte, quand même !) d’attendre une suite, tant j’ai aimé l’expérience du premier. Déjà, dès le départ, ce #2 met la table avec révérence, car toute l’équipe revient (Bon, je ne suis pas allé jusqu’à vérifier si l’assistant-technicien de la deuxième équipe de tournage était de retour, mais bon, vous m’comprenez, donc procédons…) : Scott Derrickson dans la chaise du réalisateur ; C. Robert Cargill à la scénarisation (encore aidé du cinéaste) ; Mason Thames, Madeleine McGraw et Jeremy Davies en famille Blake ; Miguel Mora en frère de Robin (il joue son propre frère. Ingénieux !) et bien entendu, Ethan Hawke en « Grabber » (Bon, je ne ferai pas la nomenclature des autres. Ça va être beeeen correct !)


Ils reprennent exactement dans le « timeline » de l’histoire et de la réalité des acteurs. On est maintenant quatre ans après les macabres événements et les survivants tentent tant bien que mal de poursuivre leurs existences, jusqu’à ce qu’un rêve et un téléphone ne les mènent (ou ramènent, héhé !) au point de départ.


Honnêtement, Derrickson et Cargill sont d’excellents scénaristes (mais ça, on l’savait déjà !) C’est toujours dans les détails que l’ensemble prend son volume et le duo a fait un très bon travail d’orfèvre. Ils ne leur restaient plus qu’à bien orchestrer visuellement le tout, ce qu’ils ont fait. Le bémol est maintenant dans le public. Oui, oui ! Nous autres ! Si vous êtes un aficionado du genre horrifique, vous y verrez BEAUCOUP de références (limite copier-coller) à des classiques (Je ne veux pas les nommer, même s’ils sont trèèès évidents !). C’est à ce moment que vous devez accepter l’offre ou la dénigrer. Personnellement, j’ai accepté et mis ça dans la classe honorifique, sinon, je n’aurais pas été capable de passer au travers de la deuxième portion du film. De toute façon, pourquoi pas ? Il n’y a rien d’intouchable à Hollywood et ce qui est bon pour Mimi est bon pour Bibi. « Anyway », contrairement à plusieurs autres offres du genre, Derrickson et Cargill donnent l’impression d’être aussi aficionados que nous et ils le prouvent par nombre de clins d’œil (Un exemple : on y voit le poster de Thing from another world, alors que la version à John Carpenter est justement sortie en 1982, année où se déroule le retour de M. Grabber… OOooOHh ! Et ça s’passe dans un camp de vacances, tsé veut dire………. Hihihi !!! ‘Scusez !)


De plus, ce n’est pas une simple suite, mais…. Huuummm ! Écrivons deuxième partie. Nuance ici, car Derrickson et Cargill ont trouvé l’idée parfaite pour agencer les deux. Personnellement, cette « twist » est merveilleusement calculée et donne du poids psychologique aux personnages impliqués. D’ailleurs, cela permet au duo de mettre l’accent sur Gwen (la sœur de Finn) et à la distribution de briller à nouveau. Bon, ceci écrit, j’admets que contrairement au premier, ils nous transportent plus souvent qu’autrement dans un univers paranormal (rêves, démons, prémonitions). Mais quand on s’y arrête, c’est simplement logistique, car le héros de cet épisode est Gwen et non Finn. Bon, j’en écris trop, là !


Mouais ! Finalement, ce #2 est plus qu’acceptable, il est presque gratifiant pour un fan d’horreur. C’est fait avec goût, tact, intelligence et passion. On ne sent pas la passe de ca$h, mais un respect envers les amateurs d’horreur et du #1. Bon, il ne fera pas mon top 2025 (car nous fûmes sustentés cette année !), mais Black phone 2 n’est pas gênant du tout !!! Il faut juste être conciliant. N.B. : Si vous ne faites pas partie de la clique « amoureuse d’horreur », ben, ça veut probablement dire que vous n’avez pas vu le premier, fait queeeeeeeeeeeeeeeeee……………………. Pourquoi voir sa suite, je vous le demande ?! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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