3/5. Sacrifice que ça porte ben son titre !!! C’est ben jusssse ça qu’il se passe dans le film de l’actrice canadienne Sarah Polley : des femmes qui tentent d’être indépendantes moralement, sexuellement, intellectuellement, mais qu’au finale, ne font que parler et réagissent en conséquence des actions de l’Homme. Je n’ai rien contre le message « féministe ». En fait, ça me dépasse qu’encore aujourd’hui, on doit en parler (tout comme la couleur de la peau et les allégeances religieuses. Mais vous savez, où se trouve l’Homme, ya de « l’hommerie » !! « Soupir »…….) Honnêtement, Women talking n’ira pas chercher une très large clientèle, malgré son honorable message, car…. Comment dirais-je ?! C’est plate comme la pluie ! La distribution est excellente (Rooney Mara, Claire Foy, Jessie Buckley, Judith Ivey, Sheila McCarthy, Michelle McLeod, Ben Whishaw et Frances McDormand), les textes (de Polley et la coscénariste Miriam Toews) sont excellents, la réalisation est sobre, un peu théâtrale, mais en symbiose avec son sujet, mais…….. C’n’est pas un film que tu regardes un samedi soir à 21h pour te détendre. C’est plus une projection de semaine à Télé-Québec à 22h, tsé veut dire ?!!? Je l’ai avant tout regardé parce qu’il était en nomination aux prochains Academy awards (Il ne me restait que lui et les Schtroumpfs 2 et Dieu sait que j’me sacre du retour de Gargameron !!! « Anyway »…….) Ce qui est pathétique est que la production ait ses racines dans un fait vécu en 2010. DEUX MILLE DIX ??? Je sais pertinemment que le tout fut romancé, dramatisé pour les besoins d’un message universel (Polley est une activiste reconnue), mais Women talking est trop verbal et didactique pour réussir à toucher un large public. C’est académique souligné au gros trait et personnellement, je n’aime pas qu’on me prenne la main……………………………. !!!!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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