2/5. Bon, j’avoue que j’avais un minuscule espoir que la fille ne recrée pas les erreurs de son père, mais quand c’est le père qui produit ton film, j’imagine que tu n’as une très grande marge de manœuvre !?!! Ishana Shyamalan a réalisé et écrit cette fable fantastique (basée sur le roman de A.M. Shine) avec des sous-entendus gros comme un « dix roues » (le changement, l’acceptation, la confiance, blablabla) et son scénario est un peu pénible à écouter. Par contre, elle a excellé, jusqu’à un certain degré, pour rendre l’ensemble sombre, tendu et claustrophobique (Un bravo au directeur photo Eli Arenson). Malheureusement, une fois la « twist » révélée (environ au milieu du visionnement), le plaisir s’étiole rapidement pour ne faire place qu’à une bête chasse « entre chat et souris » (Pis laissez-moi tranquille avec le punch final. Pas besoin d’être allé à l’université pour le voir venir !!!) Maintenant que la glace est brisée, souhaitons que fifille Shyamalan se distancie de l’univers de papa et crée sa propre signature. Un film sur ces créatures (que je ne nommerai pas, pour vous garder un semblant de plaisir), je suis très ouvert à l’idée. Par contre, c’aurait été plaisant s’il y avait eu un peu de chair autour de cet os chimérique. Ben coudon, un autre mythique personnage démoli au profit du spectacle. Mais j’vous l’écrit, ya de quoi au travers de cet exercice qui essaie de se poindre…. On touche du bois, il y a du potentiel dans cette minceur. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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