3/5 min. Agréablement surpris. Mais d’où arrive-t-il, celui-là, diantre ?! Mes recherches (peu exhaustives) m’ont mené jusqu’en Australie et aux frères Danny et Michael Philippou. Je les aime, eux-autres !! Ce sont de vrais amateurs d’horreur et ils connaissent leurs classiques. Tellement qu’ils parviennent à PRESQUE réinventer le sous-genre de la possession. J’écris « presque » parce que Talk to me n’est pas sans faute et a ses moments de clichés, mais l’ensemble est superbement orchestré et l’histoire, malgré sa simplicité, est intelligemment menée. Mais le meilleur du film reste la direction d’acteurs (et la méconnue distribution, sinon pour Miranda Otto). Les frères Philippou ont tourné un film d’horreur camouflé en drame psychologique et c’est ce qui fait les bons films du genre, soit s’attarder aux personnages qui nourrit la tension jusqu’à un épilogue quasi-tragique (j’n’en écrirai pas plus, héhé !!) Les deux frères sont même parvenus à me faire croire à une telle légende urbaine (la main mystique), tant l’action est ancrée dans le quotidien. Ici (en terre américaine. Quoi ?!), on a la planche ouija ; en Australie, ils ont la main embaumée. Tous les moyens sont bons pour parler avec l’au-delà……………………….. Mais j’n’essaierai pas, j’vous le garantis, yYYyiiiiISsSshhHh !!!!! Talk to me est à voir à la chandelle, dans un coin sombre, avec un coussin (Non, pas tant que ça, quand même ! J’ai passé l’âge…) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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